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L’effet Brexit

 

Au matin du 24 juin, c’est un véritable tsunami qui a secoué l’Europe et en particulier la France à l’écoute des résultats du référendum britannique. C’est un peu comme si le ciel nous était tombé sur la tête. On en est resté comme pétrifié, stupéfié. Rien ne laissait prévoir le vote en faveur du Brexit dans les récents sondages, ni chez les bookmakers – qui jusque-là étaient réputés infaillibles.

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Un sentiment de tristesse s’est emparé de beaucoup de Français. Les Britanniques, « Nos meilleurs ennemis » sont nos proches voisins et l’un de nos principaux alliés. Comment envisager l’Union Européenne sans eux ? Quelles conséquences le retrait du Royaume-Uni aurait sur l’économie, en particulier dans les zones rurales où la population britannique joue un rôle important ? De nombreux médias français, locaux comme nationaux ont sollicité l’opinion de Trevor Leggett. (voir le reportage de France 3). Comme le précise le directeur de la CCI du Limousin, « Trevor Leggett fait partie des « pionniers », il est parmi les premiers Anglais à s’être installés en France pour y vivre et y travailler. » Leggett Immobilier est en France depuis presque 20 ans. L’agence emploie un personnel international dont de nombreux Britanniques et parmi les 400 agents commerciaux qui couvrent la France entière on retrouve aussi cette nationalité. Alors beaucoup de questions se sont immédiatement posées : allait-on pouvoir continuer à travailler en France, à acheter des maisons en France, emprunter, circuler… Et la clientèle anglaise allait-elle rester au rendez-vous de l’immobilier français ?

Les acquéreurs britanniques après le Brexit

Depuis le résultat du référendum, les requêtes en provenance des acheteurs britanniques sont restées à leur plus haut niveau, avec plus de 1000 demandes la semaine suivante. Dans le même temps, l’agence a conclu 34 ventes avec des acheteurs britanniques. Un chiffre au-dessus de la moyenne hebdomadaire. Depuis que le référendum a été annoncé, on note une augmentation de 21% des compromis de vente au premier semestre 2016 par rapport à la même période en 2015. S’agit-il du célèbre flegme britannique ou d’une détermination plus forte comme le proclame ce récent propriétaire « A ne pas laisser le Brexit décider de ses choix de vie » ? Comme le souligne malicieusement l’une des collaboratrices de l’agence : « Le Brexit n’a pas changé le climat de l’Angleterre ». A ce jour, rien ne semble devoir entamer l’histoire d’amour des Britanniques avec la France. De l’autre côté de la Manche, une pétition pour un second référendum a recueilli plus d’un million de signatures. Les partisans du « Breversal » (Brexit à l’envers) se mobilisent. Début juillet une manifestation à Londres affichait de nombreux slogans pro Union Européenne. On a relevé parmi eux un « We love croissants ». Tant que les Britanniques conserveront leur humour et le goût des bonnes choses, tout est toujours possible !