Entente cordiale
S’intégrer au sein de leur nouvelle communauté est le vœu le plus cher de nos acquéreurs anglophones. Ils partagent ici leurs expériences.
Graham Downie: La force du peloton
Approchant la cinquantaine et inquiet d’avoir quelques kilos en trop, Graham accompagné de ses amis s’est attaqué à l’ascension du Col du Tourmalet. Ne voulant pas s’arrêter là, il a rejoint l’association cycliste de sa ville, Jarnac, en Charente. « J’ai démarré avec les cyclotouristes et chaque weekend nous faisions trois ou quatre heures de vélo. Au coeur du peloton, j’ai commencé à bien connaitre les autres cyclistes et je discutais avec quiconque se trouvait à mes côtés : le viticulteur, le boulanger, le Parisien qui venait passer ses weekends à la campagne, etc. L’un des membres du club est David Mercier, l’ancien champion paralympique. » Graham fait désormais partie du groupe cyclosportif et participe aux courses : « Ils m’ont surnommé Bradley (Wiggins) mais je ne suis pas encore aussi bon ! ».
Tamasin Lovell: Zumba
A Argenton-les-Vallées, dans les Deux-Sèvres, Tamasin s’est portée volontaire pour la fête de l’escargot, l’une des principales festivités du village, et c’est ainsi qu’elle a rencontré la plupart de ses amis français. Puis, elle s’est mise à la Zumba. « La première fois que j’y suis allée, la salle était remplie de femmes en lycra rose, toutes françaises. J’étais terrifiée », nous explique-t-elle, « mais à ma grande surprise, j’ai adoré. Et j’ai décidé de créer mon propre cours. J’ai suivi une formation au Royaume-Uni puis j’ai rejoint un groupe de danse country et nous avons créé une association de danse locale. Cela fait maintenant trois ans que j’enseigne la Zumba à de nombreuses élèves dont certaines fidèles depuis le début. Il y a plus de 40 associations dans le village. C’est un excellent moyen de faire des rencontres et de s’intégrer dans la communauté. »
Emma Horsley: Etre parent d’élève
C’est en inscrivant ses enfants à l’école de Saint-Tropez qu’Emma Horsley a trouvé sa place au sein de la communauté. « Etre parent d’élève m’a permis de me joindre à la communauté, » nous explique cette maman néo-zélandaise. « D’ailleurs être étrangère ne m’a posé aucun problème, j’ai eu droit à des cours de français gratuits, et les fans de rugby sont toujours heureux de discuter avec moi. Je pense qu’il est important de savoir s’adapter aux coutumes locales, par exemple, prendre le temps de dire bonjour quand on se croise dans la rue même si l’on est pressé. Pour moi, c’est désormais tout à fait normal. »
Jill Wilson: Donner de son temps
Vivre en Provence était le grand rêve de Jill Wilson. Elle pense que le choix du village a été l’une des raisons qui ont fait qu’elle s’est intégrée aussi facilement… Ainsi que sa volonté de participer aux activités locales. « Montmeyan est une fille animée tout au long de l’année. Même si je ne parlais que très peu le français lorsque que je suis arrivée, la population locale a été très aimable. Une exposition d’art était en cours de préparation et quand les habitants ont su que j’étais peintre, ils m’ont demandé de participer. Certains d’entre eux voulaient apprendre l’anglais autant que je souhaitais apprendre le français donc nous avons commencé à nous retrouver les dimanches matins. Puis, on m’a demandé si je voulais donner des cours d’anglais à la mairie. Donner un peu de son temps à la communauté est essentiel. Je participe également aux fêtes et aux apéritifs, c’est la meilleure manière de se faire des amis et de parler français. »