Cheminée, poêle : 4 astuces pour être au chaud !
Poêle ou Cheminée… Que vous en disposiez ou que vous en rêviez, Leggett Immobilier fait avec vous le tour des… embûches à éviter, histoire de ne pas brûler les étapes avant la première flambée de la saison !
Embûche n° 1 : L’installation : avant de vous enflammer, demandez-vous quel en sera votre usage !
Votre truc à vous, c’est d’entendre crépiter les flammes, de les observer s’agiter dans l’âtre, assis dans votre fauteuil… Pas de doute, il vous faut une cheminée ouverte. Sachez seulement qu’elle ne pourra vous servir que de cheminée d’agrément. Ses capacités de chauffage sont généralement bien moindres que celle d’un insert. À noter également : ce type de modèle émet beaucoup plus de particules fines. Mieux vaudra en limiter ou en proscrire l’usage en cas de pic de pollution, notamment si vous vivez dans une grande ville.
Si vous souhaitez au contraire joindre l’utile à l’agréable, en combinant chaleur et spectacle flambant… neuf, la cheminée à insert ou le poêle à bois s’imposent. Départager les deux sera surtout une question de style, et/ou de budget (le poêle étant souvent moins cher qu’une nouvelle cheminée).
Dans un style contemporain par exemple, cette charmante maison en pierres dans les Côtes d’Armor, a fait le choix du poêle à bois, pour des soirées canapé au coin du feu :
Et si vous disposez déjà d’une cheminée ouverte, rien ne vous empêche de privilégier le poêle pour autant ! Cette maison à Sourdeval dans la Manche, actuellement en vente chez Leggett Immobilier, est un parfait exemple de l’heureuse intégration d’un poêle « à l’ancienne » dans une magnifique cheminée de pierres.
Embûche n°2 : Avez-vous bien bûché votre assurance ?
En tant que propriétaire, vous aurez certainement souscrit une assurance multi-risques habitation. Vérifiez bien les petites lignes de la clause « risque incendie ». Si votre cheminée est ouverte, êtes-vous couvert en cas de départ de feu dû à une projection de braise ? Le bris de la vitre de votre insert est-il couvert ? Quelle est la récurrence de ramonage de votre cheminée exigée par votre contrat ? Pensez-bien à conserver numériquement les factures d’entretien pour les fournir à votre assurance en cas de besoin.
Embûche n°3 : Faire feu de tout bois…
Vous pourrez trouver votre bois sous forme de bûches, de plaquettes forestières (produites à partir des déchets forestiers broyés), briquettes de bois ou granulés (résidus des scieries compactés). Certaines essences ont cependant un rendement calorifique bien supérieur à d’autres : privilégiez les bois durs, comme le chêne, le hêtre ou l’érable. Et dans l’idéal, évitez les résineux (sapin, épicéa…), dont la combustion encrasse les conduits !
Un dernier petit conseil : mieux vaut passer par des filières d’approvisionnement agréées ou tout au moins vérifiées… Une invasion de termites importés avec les stères provenant du bois de votre cousin serait malvenue !
Embûche n°4 : Laisser mourir la flamme…
Démarrer un feu est tout un art ! Et l’entretenir relève d’un soin régulier, qui fait souvent partie du plaisir de posséder poêle ou cheminée. Des études très sérieuses ont été menées à ce sujet : le secret d’un bon feu, à la fois stable et le moins polluant possible ? Brûler du haut vers le bas !
Pour commencer, ouvrez les aérations de votre insert/poêle. Car la circulation de l’air est primordiale !
Ensuite, posez vos 2 à 3 couches de bois d’allumage sur les bûches et non l’inverse. Assurez-vous que lesdites bûches sont sèches, aux alentours de 20% d’humidité, et suffisamment espacées (1cm environ… De l’air, vous dit-on !). Placez deux bûchettes (ou allume feu) avec du papier journal sur le tout, puis enflammez-les. Et c’est parti pour une belle flambée !