Brexit or not Brexit ?
Trevor Leggett, président de Leggett Immobilier donne ici son point de vue :
« Nous n’avons observé aucun ralentissement de la demande provenant des acquéreurs britanniques. Au contraire, le nombre des offres acceptées et des compromis signés est supérieur de 40% à celui de l’année dernière (qui était une année record !).
Les sondages du Financial Times indiquent que 46% des électeurs souhaitent rester dans l’Union, 38% voteraient pour une sortie et 16% sont encore indécis.
Nous pensons que même si les partisans du « Brexit », devaient l’emporter cela n’engendrerait pas de changements considérables pour les Britanniques qui vivent en France. A ce jour le sort des plus de deux millions de Britanniques expatriés, résidant dans l’Union Européenne, n’a pas été clairement établi en cas de sortie de l’Europe.
Pour le Daily Telegraph, du fait des « droits acquis » en matière de sécurité sociale, le NHS (système de sécurité sociale britannique) devra, quoi qu’il advienne, se porter garant du paiement de l’assurance maladie des expatriés retraités.
Nous sommes convaincus que le gouvernement britannique prendra toutes les mesures nécessaires afin de protéger les avantages sociaux en cas de négociations de sortie. Il s’agit d’un vrai champ de mines financier et politique … Un retour massif des expatriés au Royaume-Uni, serait un lourd fardeau pour le NHS, en particulier parce qu’une grande majorité d’entre eux sont retraités.
Tous les sondages indépendants soulignent que le résultat le plus probable sera le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union. Cependant, afin de prendre en compte toutes les possibilités, nous avons établi trois scénarios pour le cas où les partisans du « Brexit » l’emporteraient :
1- – Le Royaume-Uni reste membre de l’Espace Economique Européen – ce qui signifie que les règles actuelles régissant la libre circulation seront préservées.
2- – Une solution de compromis est trouvée – avec des règles plus restreintes qu’actuellement mais avec des dispositions spécifiques pour certaines nationalités. (Nous pensons que cela sera l’issue la plus probable).
3- – Aucun accord entre le Royaume-Uni et l’UE – même face à ce scénario, on observe que l’UE n’a pas tendance à exiger de visas pour les ressortissants de pays riches.
En résumé, l’opinion de Leggett Immobilier est que quel qu’en soit le résultat, ce référendum n’aura pas de conséquences significatives pour les Britanniques qui vivent en France. »